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Cancer et alimentation

Il n'est pas question de culpabiliser celui qui se trouve en face de son assiette devant son plat de prédilection.
Il n'est pas question de considérer le repas comme un médicament.
Le moment du repas est un moment de plaisir et de convivialité en toute situation de vie familiale et sociale.
On a plaisir à la gourmandise et la modération qui s'y applique est la même qui doit se pratiquer en toute chose. Avec l'allongement de la vie et les conditions environnementales nous avons un risque de cancer accru.

Une bonne hygiène de vie peut nous protéger de certains cancers évitables, liés à la consommation de drogues ou à l'exposition de substances cancérigènes.
Il faut savoir que cette maladie concerne 41% d'hommes et 27% de femmes. Il se trouve que certaines pratiques alimentaires peuvent accroître ce risque tant redouté.
On estime que plus de 30% des cancers sont liés à la mauvaise alimentation. Ce risque est accru du fait que les aliments subissent avant d'arriver dans notre assiette des traitements industriels agro-alimentaires.
Chaque jour la science alimentaire découvre la nocivité d'une pratique industrielle ou d'un ingrédient ajouté à l'aliment pour sa conservation ou son conditionnement.
austérité Il y a donc pour le consommateur une incitation à choisir des aliments les moins exposés aux manipulations et aux ajouts nocifs. On doit tant que possible se fournir au plus près du lieu de production.
La diététique n'est pas l'austérité
Pour les légumes et les fruits de saison, c'est assurément la meilleure garantie de conservation de leurs vertus en vitamines, en fibres, et en intégrité des oligo-éléments naturels.
Nous devons aussi adopter de bonnes habitudes alimentaires. En les ajoutant à la non consommation du tabac nous nous protégeons au mieux contre les "cancers évitables".
Ceci étant dit, il faut tenir compte de ce que l'action des agents et conditions pathogènes varient d'un individu à l'autre et que la génétique a aussi son effet.
Un des facteurs connus est l'obésité par manque d'exercice physique et l'absence de fruits et légumes dans la ration alimentaire quotidienne. Cette situation provoque 5% des cancers.
La tabac est cause de 21% des cancers pour ainsi dire de tous les organes, même si l'œsophage, les poumons et le larynx sont principalement concernés.
L'alcool aussi est à ce triste catalogue et sa cible est le foie, la dérégulation hormonale, la prostate, les glandes mammaires, l'estomac, la bouche et l'œsophage.
L'alcoolisme est un fléau de première grandeur dans nos sociétés et ses effets sont lourds dans la vie familiale et sociale du gros consommateur de boissons alcooliques ; l'effet s'estime non pas par la nature de la boisson, mais par le volume d'alcool pur ingéré car tous les alcool se valent.
En ce qui concerne le "bouclier diététique", on sait que les principaux facteurs de protection sont les vitamines, les fibres, les minéraux assimilables et les agents chimiques nécessaires à la bonne assimilation.
La variété est recommandée afin de bénéficier de tout l'éventail des agents favorables.

Nos alliés sont dans la diversité équilibrée et le choix de nos aliments.
Chaque élément : viandes, fruits, crustacées, légumes, poisson, a ses vertus favorables à tel ou tel organe ou mécanisme de l'assimilation.
Ils sont tous bienvenus pour une santé harmonieuse, et certains sont indispensables comme les vitamines et les oligo-éléments qui catalysent la chimie de l'assimilation.
Aucun régime ne doit écarter un type d'aliment du jardin, de l'agriculture, de la pêche et de l'élevage à moins d'une recommandation médicale compétente.
La règle reste celle de la modération et de l'équilibre à la mesure de l'activité quotidienne.
Tout ce qui n'est pas brûlé est mis en stock sous forme de graisse ou d'apports indésirables qui nuisent au bien-être et au bon fonctionnement des organes qui est la condition du plaisir à vivre.